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Nutrition & Santé08 sept. 25
6 min

Vitamine D enfant : comment éviter la carence et ses risques ?

La vitamine D est bien plus qu’un simple nutriment : elle est un véritable pilier pour la croissance et le développement des enfants¹. Pourtant, de nombreux parents se posent les mêmes questions : À quoi sert vraiment la vitamine D ? Comment détecter une carence ? Faut-il donner des compléments ? 

Entre exposition au soleil, alimentation et supplémentation, il n’est pas toujours simple d’y voir clair. Cet article vous donne un panorama complet et validé par les recommandations de santé publique³, afin de vous aider à protéger la santé de vos enfants ! 

Vitamine D enfant : comment éviter la carence et ses risques ?

Pourquoi la vitamine D est-elle indispensable chez l’enfant ? 

La vitamine D n’est pas surnommée « la vitamine du soleil » par hasard : elle se forme principalement grâce à l’exposition de la peau aux rayons UVB⁴. Mais son rôle va bien au-delà. 

Elle agit comme une clé qui permet au calcium et au phosphore d’être correctement absorbés et fixés sur les os et les dents³. Pour un enfant en pleine croissance, c’est donc une molécule incontournable. 

Rôles principaux de la vitamine D chez l’enfant : 

  • Renforcer le squelette : elle favorise une croissance osseuse harmonieuse et prévient le rachitisme². 
  • Solidifier les dents : essentielle à la minéralisation dentaire³. 
  • Soutenir l’immunité : elle contribue à la défense de l’organisme contre les infections¹. 
  • Prévenir certaines maladies à long terme : des études suggèrent un rôle protecteur vis-à-vis de maladies chroniques à l’âge adulte¹ 
Vitamine D enfant : comment éviter la carence et ses risques ?

Carence en vitamine D chez l’enfant : signes et risques 

Une carence en vitamine D n’est pas rare, surtout dans les pays tempérés où l’ensoleillement est limité plusieurs mois de l’année³. 

Enfants les plus à risque : 
  • Les nourrissons allaités (le lait maternel contient très peu de vitamine D)⁶. 
  • Les enfants peu exposés au soleil³. 
  • Les enfants à peau foncée⁴. 
  • Les enfants ayant une alimentation peu diversifiée ou souffrant de troubles digestifs chroniques³. 

Conséquences d’un déficit : 

  • Rachitisme : une maladie caractérisée par une fragilité et des déformations osseuses². 
  • Retard de croissance : lié à une mauvaise minéralisation du squelette². 
  • Faible immunité : infections plus fréquentes, fatigue, baisse de tonus¹. 

À noter : la carence peut être silencieuse au départ. D’où l’importance de la prévention dès la naissance⁵. 

 

Vitamine D enfant : comment éviter la carence et ses risques ?

Où trouver la vitamine D pour son enfant ? 

La vitamine D provient de trois sources principales : 

1. La synthèse cutanée grâce au soleil 

Quelques minutes d’exposition quotidienne du visage, des bras et des mains suffisent, mais attention⁴ : 

  • La peau des jeunes enfants est fragile, donc l’exposition doit rester prudente. 
  • L’usage de crèmes solaires (indispensables pour prévenir les coups de soleil) limite la production de vitamine D⁴. 
  • En hiver ou par mauvais temps, la synthèse est quasi nulle³. 

2. L’alimentation 

Certains aliments contiennent de la vitamine D, mais en quantités limitées³ : 

  • Les poissons gras (saumon, sardine, maquereau). 
  • Le jaune d’œuf. 
  • Les produits laitiers enrichis en vitamine D. 

En pratique : il est très difficile de couvrir les besoins d’un enfant uniquement par l’alimentation³. 

3. La supplémentation 

C’est la solution la plus efficace, surtout pour les nourrissons et jeunes enfants⁵. 

  • Les pédiatres recommandent des compléments sous forme de gouttes, parfois sous forme d’ampoules⁵. 
  • La prescription doit toujours être adaptée à l’âge, au poids et aux facteurs de risque⁶. 

Les apports quotidiens recommandés 

Selon les autorités de santé (ANSES, Inserm, Santé publique France), les besoins varient en fonction de l’âge et des conditions de vie³. Pour les enfants de 0 à 18 ans, l’apport quotidien recommandé en vitamine D est de 400 à 800 UI/jour. 

En cas de facteurs de risque (peau pigmentée, faible exposition solaire, maladies digestives…), les besoins peuvent être doublés sur avis médical³. 

Cas particulier : chez les nourrissons allaités, la supplémentation est indispensable, car le lait maternel en contient trop peu⁶. 

 

Idées reçues sur la vitamine D 

Certaines croyances circulent encore au sujet de la vitamine D : 

  • “L’alimentation suffit toujours à couvrir les besoins.”  Faux : même avec une alimentation variée, il est très difficile d’atteindre les apports recommandés, surtout chez l’enfant. 
  • “Il suffit de s’exposer un peu au soleil en été pour éviter toute carence.” Pas tout à fait : la production cutanée dépend de nombreux facteurs (latitude, saison, couleur de peau, utilisation de crème solaire). 
  • “Prendre plus de vitamine D est toujours mieux.” Non : un excès peut entraîner des effets indésirables (excès de calcium dans le sang, problèmes rénaux). La supplémentation doit toujours être adaptée à l’âge et suivie médicalement. 

Conseils pratiques pour éviter une carence en vitamine D 

Pour garantir des apports suffisants, voici les bonnes pratiques à retenir : 

  1. Demander conseil au médecin ou au pédiatre pour ajuster la dose de vitamine D en fonction de l’âge et des besoins spécifiques de l’enfant⁵. 
  2. Respecter les prescriptions médicales (gouttes, ampoules), sans se fier aux compléments alimentaires non contrôlés³. 
  3. Encourager une alimentation équilibrée et intégrer des produits enrichis en vitamine D lorsque possible³. 
  4. Favoriser une petite exposition solaire régulière, toujours adaptée à la sensibilité de la peau des enfants⁴. 

Faut-il donner de la vitamine D toute l’année ?

La réponse dépend de la situation de l’enfant : 

  • Chez les nourrissons et jeunes enfants : la supplémentation est recommandée toute l’année, car ni le lait maternel ni l’alimentation ne couvrent les besoins. 
  • Chez les enfants plus grands : la supplémentation est généralement conseillée pendant l’automne et l’hiver, lorsque l’ensoleillement est faible. 
  • Cas particuliers : si l’enfant a la peau foncée, s’expose peu au soleil ou présente certains problèmes de santé, une supplémentation peut être nécessaire toute l’année (sur avis médical). 

En pratique : seul le médecin ou le pédiatre peut déterminer la durée et la dose exactes adaptées à chaque enfant. 

Conclusion  

La vitamine D est une alliée précieuse pour la santé osseuse, la croissance et l’immunité des enfants¹. Mais comme l’alimentation et l’exposition solaire ne suffisent pas toujours, la supplémentation reste une solution intéressante, en particulier chez les nourrissons et les enfants à risque⁶. 

En résumé : prévenir plutôt que guérir. Avec une bonne information, un suivi médical régulier et quelques habitudes simples, vous pouvez protéger efficacement la santé de vos enfants. 

Sources
¹ Santé.fr
² CERIN
³ ANSES
Inserm
Pediakid
INSPQ

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